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En arrière d'eux se trouve une paire de glandes à lobules trèsdistincts qui m'ont paru être des testicules non encore complétement développés. C'est en arrière de ces glandes que commence la partie moniliforme du vaisseau dorsal.

Je n'ai pas vu d'organes segmentaires.

On conçoit que je n'ose m'aventurer à donner plus de détails; les animaux que j'ai entre les mains, quelque intéressants qu'ils soient, se trouvent trop détériorés pour m'inspirer une grande confiance dans mes recherches.

Je crois pourtant devoir faire remarquer que par la position de son gésier et l'absence de toute prostate, l'Urocheta hystrix rappelle certains types intraclitelliens.

Ici se termine l'exposé des recherches anatomiques que nous avons entreprises dans le but de faire connaître l'organisation générale des Lombrics. Il nous reste maintenant à grouper les faits que nous venons d'exposer de manière à faire ressortir les généralités qui peuvent se dégager de ces recherches.

Tel est le but de la troisième partie de ce mémoire, que nous allons maintenant aborder.

Mais auparavant, il n'est pas inutile de présenter dans un tableau synoptique l'ensemble des genres que nous avons pu examiner directement et qui font partie de la collection du Muséum.

Quant aux genres anciens, nous possédons, en général, trop peu de renseignements pour entreprendre de les ranger dans nos coupes; pour ceux de Kinberg en particulier, nous renvoyons à ce que nous avons dit du mémoire de ce savant, dans notre partie historique.

Dans le tableau qui suit, nous ferons appel uniquement aux caractères extérieurs des animaux.

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LOMBRICIENS INTRACLITELLIENS ou à orifices génitaux mâles
situés dans la ceinture.

Soies disposées sur quatre rangées.

- Orifices des organes segmentaires en avant des soies de
la rangée ventrale.

Soies disposées par paires en avant de la ceinture, écartées
les unes des autres en arrière et formant ainsi huit ran-
gées distinctes

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Orifices des organes segmentaires en avant des soies de la
rangée dorsale.

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III. LOMBRICIENS POSTCLITELLIENS ou à orifices génitaux mâles situés en arrière de la ceinture.

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Tilanus, N. G.

Anteus, N. G.

Rhinodrilus, N. G.

Eudrilus, N. G.

Acanthodrilus, N. G.

Digaster, N. G.
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GENRE INCERTE SEDIS. Soies en quinconce au moins à la partic postérieure du corps..

Perichæla, Schmarda.

Perionyx, N. G.

Moniligaster, N. G.

Urocheta, N. G.

Nous ajoutons ainsi neuf genres à la nomenclature adoptée. Aucun d'eux ne peut faire double emploi avec les genres adoptés avant Kinberg et qu'il resterait à répartir dans nos groupes; mais une étude attentive des genres proposés par Kinberg est à faire; le naturaliste suédois s'est placé à un point de vue particulier qui rend ses diagnoses presque inutiles pour nous. Toutefois son mémoire indique qu'il reste encore beaucoup à apprendre avant d'arriver à connaître ce groupe si curieux des Lombriciens terrestres.

TROISIÈME PARTIE.

DE L'ORGANISATION DES LOMBRICIENS EN GÉNÉRAL.

Dans cette troisième partie nous nous proposons de passer en revue chacun des appareils qui jouent un rôle dans l'organisation des Lombrics, cherchant à apprécier la valeur des caractères que ces divers appareils peuvent fournir à la classification, ou à déduire de leurs modifications les lois morphologiques qui dominent l'organisation du type Lombric. Nous aurons ainsi à étudier les organes locomoteurs, les soies, l'appareil digestif, l'appareil circulatoire,

les organes excréteurs,

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le système nerveux, l'appareil de la génération. Ce sont là les titres d'autant de paragraphes que nous ferons suivre d'une conclusion renfermant ce que ce mémoire aura établi d'essentiellement nouveau.

DES SOIES ET DE LEUR DISPOSITION

M. Grube et après lui M. Léon Vaillant ont pris pour base de leur classification des Lombriciens la nature et la disposition des soies locomotrices de ces animaux. Il est donc nécessaire de bien établir ici quel est le genre de services qu'il faut attendre de ces organes en ce qui touche les classifications.

Voyons d'abord ce qui est relatif à la forme des soies.

Il est admis d'une manière générale que les soies des Lombriciens terrestres sont des soies simples, c'est-à-dire en forme de bâtonnets légèrement recourbés comme le serait une S majuscule très-allongée. L'extrémité périphérique est terminée en pointe obtuse, l'extrémité interne plus ou moins arrondie. Jusqu'ici ces soies étaient les seules

que l'on eût observées chez les Lombriciens et la constance du caractère était telle que M. Grube, professeur à l'université de Breslau, et à sa suite M. Léon Vaillant, avaient cru pouvoir en faire un véritable critérium de l'ordre des Lombriciens terrestres. C'est ainsi que ces auteurs se sont trouvés conduits à classer les Enchytr.eu s parmi les Lombriciens terrestres dont ils constitueraient une simple tribu.

Je ne sais trop quelles autres analogies ont pourrait invoquer à l'appui de ce rapprochement.

Si les Enchytræus sont terrestres ou du moins vivent dans la terre humide comme les Lombrics, si leurs soies ne présentent jamais de crochet terminal, il n'en faut pas moins reconnaître que ces soies présentent, elles aussi, des caractères spéciaux qui les séparent des soies de tous les vrais Lombriciens terrestres connus jusqu'ici. Au lieu d'être recourbées en S, comme les soies locomotrices des Lombrics, celles des Enchytréens sont droites d'abord, puis recourbées brusquement à angle droit à leur extrémité interne, et je n'ai pas été peu étonné de retrouver ce caractère des soies des Enchytræus européens sur un Enchytræus provenant de Cochinchine et que j'ai dû, comme tant d'autres choses, à l'obligeance de M. Houllet, chef des serres au Muséum d'Histoire naturelle de Paris.

Or, ces différences ont tout autant de droit à l'attention des naturalistes et tout autant de valeur, comme caractère, que l'existence ou la non-existence d'un double crochet terminal. Je ne crois donc pas qu'on puisse s'en servir pour justifier le rapprochement tenté par MM. Grube d'une part et Vaillant de l'autre.

De plus, si l'on considère que les téguments des Enchytræus, la constitution de leur ceinture, leur appareil génital, leur appareil circulatoire sont autant de points qui les rapprochent des Naïs, je crois que la considération des soies, telles que la présentent les auteurs dont je viens de parler, n'a guère d'autre valeur que celle qu'avaient les

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